Un jour, j’ai osé dire à mon corps : je te vois.
- Laurence SIMONNET

- 18 juin
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Et il s’est relâché, Il a soupiré. Il a aussi tremblé et il a pleuré.
Il s'est enfin détendu comme s’il attendait, depuis des années, cette reconnaissance simple et sacrée.
Il avait tant porté car je lui en demandais beaucoup :
Des silences gardés dans la gorge.
Des peurs nouées dans le ventre.
Des colères figées dans les mâchoires.
Des larmes séchées au creux de ma poitrine.
Des culpabilités stockées dans mes épaules.
Des frustrations niées dans le bassin.
Des élans de vie refoulés dans mon cœur.
Il avait tout retenu, pour moi par loyauté, par amour silencieux parce que je ne savais pas comment m'aimer.
Mais aussi par habitude, car je l'ai beaucoup jugé, nié, comparé, malmené, rejeté.
Je l’avais poussé à rentrer dans des cases, dans des normes, dans des tailles.
Je l’avais rendu responsable de mon mal-être.
Comme si lui seul portait le poids de toute ma vie !
Et pourtant… il était toujours là, debout, vaillant, vibrant et vivant de cette étincelle de vie et d'amour.
Il n’attendait qu’une chose que je l’aime, sans condition, que je revienne à lui avec tendresse.
Que je m’excuse d’avoir voulu l’effacer alors qu’il est mon ancrage, mon passage, mon feu.
Ce jour-là, j’ai compris : mon corps n’est pas un obstacle à ma lumière. Il est le réceptacle même de ma vérité.
Il est là pour être honoré.
❤️❤️ Auteure Laurence Simonnet
Aide à l’accroissement spirituel
Déprogrammation des mémoires cellulaires
Formatrice de « Thérapeutes du Cœur »
Site laurencesimonnet.com











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