Lettre à toi, mon enfant intérieur, que je rejoins dans mon ventre.
Viens...
Donne moi ta main. N'aie plus peur. Ne pleure plus.
Viens...
Je t'aime, si tu savais. Je t'aime mais je l'avais oublié. Je t'avais oublié malgré tes cris, tes larmes, tes appels au secours. J'ai préféré te faire taire, te nier pour ne pas voir ce que tu avais traversé. Cela m'évitait de me replonger dans des douleurs, de ressentir à nouveau ce que j'avais voulu garder au plus profond de moi.
Je suis désolée pour t'avoir laissé si longtemps sans lumière, sans amour. Tu me réclamais et je m'éloignais, t'abandonnant encore plus, te rejetant aussi. Sache que ce n'était pas toi que j'abandonnais et rejetais, mais bien moi. Je me punissais de ce passé. Je me punissais d'être cet être faible, fragile Je me punissais de n'être pas rentrée en réaction, de ne pas mettre mise en colère, de m'être révoltée.
Pardonne moi je n'avais pas compris qu'en m'eloignant de toi, je te trahissais, je me trahissais. Je n'avais pas conscience que mon choix d'aller de l'avant sans toi, t'enfermerait si longtemps dans cette cage de souffrances. J'ai essayé d'avancer sans toi mais c'est avec lourdeur, difficultés que mes pas se posaient sur le sol.
Merci aujourd'hui de me rejoindre, de te serrer contre moi, de me permettre de te sentir si près de moi, de te respirer et de pouvoir te remplir de toute mon affection et de tout mon amour. Je peux aujourd'hui t'etreindre avec confiance et te dire tous les mots que tu as besoin de recevoir, que j'aurais aimé entendre.
Merci de me permettre de t'ecouter aujourd'hui, toi, petit être de souffrance, coincé dans cette période, cette situation que tu as subi et non compris. Je peux t'expliquer tout car avec le recul et la maturité aujourd'hui j'ai compris.
Viens, je vais te raconter mon histoire qui est la tienne.
Viens, aujourd'hui, tu es celle qui a le plus d'importance dans ma vie intérieure, tu m'es précieuse.
Laisse moi te montrer le Chemin de la Guérison et de la Transformation.
Reviens vers moi car je t’aime enfin !
💖💖 Auteure Laurence Simonnet
Comments