Nous avons œuvré durant cet hiver à la libération de nos ombres, de nos blessures, de nos souffrances, de nos enfermements, mais nous pourrions encore ressentir le poids de ces lourdes chaînes sur nous.
En effet, la transmutation et l’intégration de l’ombre en lumière se sont déroulées à l’abri des regards, au plus profond de nous.
Nous avons dû faire face à notre propre dragon intérieur et le traverser avec beaucoup de courage et de persévérance.
Cependant, contre toute attente, des chaînes peuvent subsister néanmoins. Certaines personnes les ressentent comme des boulets aux pieds qu’elles tirent, d’autres comme des chaînes au poignet qu’elles traînent inlassablement, d’autres encore comme un poids qu’elles portent sur les épaules, créant ainsi des douleurs.
Pourquoi ?
Parce qu’une partie de nous ne l’a pas entendue, ne la ressent pas, ne la souhaite pas et entre alors en résistance avec véhémence. Il s'ensuit alors à nouveau fatigue et peurs.
Cette partie est notre corps de souffrance qui s’est
construit autour de ces ombres qui habitaient pleinement notre espace intérieur.
Qu’est-ce qu’il y aura à la place ? Le vide, l’absence, le silence, l’inconnu.
Le corps de souffrance va progressivement disparaître, mais une lutte intérieure aura lieu comme un sevrage de l’ancien douloureux pour le présent serein et harmonieux.
Ne tombons pas dans le piège de nourrir à nouveau le corps de
Souffrance par des émotions passées et dépassées !
Choisissons de regarder en toute conscience le processus en cours et d’assister au dénouement final de notre transformation intérieure.
Rappelons que les chaînes sont ouvertes et que seul le premier pas vers la Liberté nous appartient de le poser en toute conscience.
❤️❤️ Auteure Laurence Simonnet
Semeuse d’amour au Grand Jeu de la Vie
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